Le manager, ce gendre idéal méconnu

Ah, folle jeunesse… On croit qu’on sera développeur toute sa vie, et puis un jour on découvre que le monde va de plus en plus vite et qu’on court, à l’inverse, de moins en moins vite.

Oh certes il reste toujours des irréductibles qui toute leur vie auront la capacité de faire du développement à la cadence attendue, tout en gardant trente-six onglets ouverts sur les dernières techniques d’intégration, les dernières bibliothèques1, afin d’être sûrs de ne pas rater le dernier truc à la mode et de prendre le bon train en marche.

Quant à moi, j’ai perdu à un moment un peu de cette souplesse mentale légendaire. Et que puis-je faire quand je suis poussé en bas par des plus beaux, des plus forts que moi ?2 En France en tout cas, voilà l’alternative que j’ai considérée : soit faire du conseil, de l’AMOA3, soit faire de l’encadrement. Après tout, c’est logique : en vieillissant, on est censément plus sage et on a accumulé l’expérience qui nous permet de mieux conseiller nos clients.

J’ai eu la chance de travailler quelque temps dans une grande et belle agence web parisienne, sur un poste justement à cheval sur ces deux activités. Concentrons-nous ici sur la partie management4. Ma première surprise a été la différence entre la perception qu’en ont les gens qui ont les mains dans le cambouis et la réalité de l’exercice.

Le manager, vu des tranchées

Alors, il fait quoi, ce manager ?

(Note liminaire : vous allez lire tout le long de cet article « il ». N’y voyez aucun sexisme, je vous partage mon expérience, et je me conjugue au masculin. Remplacez « il » par « elle » dans votre tête si besoin, vous êtes les bienvenu⋅e⋅s.)

Il donne les ordres, il répartit les tâches, comme un sergent avant d’entamer le franchissement de la colline 235, le bout de cigare mâchonné au coin de la bouche : « Toi, le designer, tu attaques de front, et toi l’inté, tu marches exactement dans ses pas derrière lui, je veux voir la même chose. Allez, en avant ! » Ensuite, le casque juché de guingois sur le crâne, il se tourne vers le client et le rassure : « Vous inquiétez pas, mes gars5 savent ce qu’ils font, on va vous sécuriser tout ça dans le délai prévu. »

C’est aussi lui qui annonce les nouvelles, bonnes ou mauvaises. Le plus souvent elles concernent le même sujet : salaires, primes et augmentations.

Enfin, c’est lui qui fait redescendre de plus haut toutes les annonces : achat de boîtes, recrutements, état de santé de la société, licenciements, etc.

Dit comme ça, il faut bien le reconnaître, ça ne donne pas très envie de devenir un jour manager. Tu n’as qu’une envie à l’évocation de cette liste rigoriste, gentil lecteur : vite te replonger dans le code.

Et pourtant, pourtant6.

Il a (ou il prend) du temps

D’une façon générale, il faut travailler pour gagner son salaire7. Cependant il y a plusieurs façons de s’y employer. De même qu’un développeur ou un designer doivent consacrer une part de leur activité à faire de la veille sous peine d’être dépassés par les événements, le manager doit se débrouiller pour avoir toujours du temps à disposition pour ses ouailles.

Ce temps permet de recevoir très vite des doléances naissantes avant qu’elles ne deviennent insurmontables, par exemple. Il permet aussi d’écouter les envies d’évolution, ainsi que d’apprendre (après décantage) ce qui ressort de la veille de son équipe ; et donc de ce qui est potentiellement profitable à l’équipe, à ce qu’elle produit, et par ricochet à vos clients et à votre employeur. Et ça c’est très bon, coco.

Il engage des gens

On dirait que c’est facile, comme ça, mais non. Et surtout, qu’est-ce qu’un manager regarde quand il vous recrute ?

D’abord il regarde votre CV8. Il note que vous n’aimez pas que le Web, par exemple. Il en profite, en préambule à votre rencontre, pour regarder les projets sur lesquels vous avez travaillé.

Quelques conseils en passant :

  • Attention aux fautes d’orthographe. Ça n’a l’air de rien mais regardez vers l’avenir : vous n’êtes pas que codeur ou designer. À un moment ou à un autre vous ferez des retours à un client, et ça peut faire la différence dans la perception que votre client aura de votre travail. Si vous écrivez mal dans votre langue naturelle, quel préjugé pensez-vous donner à votre client du reste de votre travail ?
  • Mettez des URLs. On est sur le Web quand même, faites un effort.
  • Tant que nous y sommes : rendez-les cliquables, ces URLs. Le nombre de CV que j’ai reçus où j’ai dû copier/coller pour voir le travail des candidats, vous n’imaginez pas9.

Ensuite, maintenant qu’il a regardé votre CV, il vous rencontre. Voilà de quoi je m’assure :

  • Que vous savez de quoi vous parlez. Ça n’a l’air de rien mais c’est important (mais si, mais si). Mention spéciale pour le « Développeur JavaScript » qui a remplacé PHP par JavaScript dans son CV parce que « en ce moment on trouve plus de boulot en mettant JavaScript sur son CV » et qui ne connaît ni les notions simples de portées de variables, ni même la syntaxe.
  • Que vous êtes adaptable. Le milieu du Web est en révolution permanente, les vieux de la vieille vous le confirmeront. Rien de pire qu’un poney qui n’a qu’un tour.
  • Que vous êtes curieux et enthousiaste. C’est un corollaire du point précédent, mais c’est pour moi ce qui fait toute la différence : me dire que vous êtes adaptable, c’est chouette mais je n’ai que votre bonne foi pour le prouver. Par contre votre passion, elle, se verra forcément dès notre rencontre. Votre absence de passion aussi, d’ailleurs.

Attention quand vous mettez des références dans votre CV : c’est un tout petit monde que celui du Web, et si votre recruteur est dans le métier depuis un petit moment il y a de fortes chances qu’il connaisse des gens qui ont travaillé sur ces mêmes références. Ne bidonnez donc rien, on finira par le savoir et par vous en tenir rigueur.

Une dernière chose : j’adore recruter des gens meilleurs que moi dans leur domaine (idéalement c’est ce que vous devez faire, pour toujours faire monter le niveau de ce que votre équipe produira). Déjà, on ne peut pas être spécialiste de tout, et ensuite j’apprends beaucoup plus à leur contact qu’en recrutant des « suiveurs. »

Il vire des gens (mais pas n’importe comment)

Passons à ce point douloureux : tout n’est pas qu’amour et collaboration fructueuse dans ce bas monde. Il m’est arrivé de virer des gens, mais tant qu’à faire (un mal pour un bien, etc.) j’ai essayé d’appliquer une méthode qui essaie d’être profitable. Notez que je ne parle que de licenciement et pas de réduction d’effectifs, n’ayant eu à traiter que le premier point. Les américains ont l’avantage sur nous d’avoir deux mots bien distincts (« downsized » est différent de « fired » : le premier est une réduction d’effectif, le second me concerne directement), mais on va faire avec.

Tout d’abord, on ne licencie pas les gens sans au préalable avoir discuté longuement avec eux : ce serait d’une violence rare et je ne sais même pas si c’est légal. Au premier problème, voire au premier avertissement disciplinaire, il faut passer du temps ensemble et tâcher de comprendre l’origine du problème.

Si les problèmes persistent — notez qu’il faut tout de même laisser à votre collaborateur le temps de se retourner, dans certains cas, par exemple en cas d’insuffisance technique vous devez les accompagner dans leur montée en compétences à travers des formations et/ou (par chance) les faire suivre par un tuteur dans votre équipe de dieux vivants.

Si les problèmes persistent, disais-je, et qu’on en vient au licenciement, j’ai toujours fait en sorte de faire passer un entretien à mon collaborateur avant son départ ; c’est un entretien d’embauche à l’envers, si vous voulez. Je profite de ce moment pour réexpliquer les raisons du mécontentement (le mien et celui de mon patron), en essayant de façon constructive de donner des pistes à cette personne afin qu’elle ne reproduise pas les mêmes problèmes dans ses expériences ultérieures. C’est un moment délicat dans la mesure où on n’a pas forcément envie d’écouter des reproches10, mais je me suis toujours tenu à cette règle : dire ce qui ne va pas, et suggérer à la personne qui part de bien réfléchir aux raisons du licenciement.

Il sème à tout vent

Mon but en tant que manager, c’est que mon équipe puisse travailler dans les meilleures conditions. Évidemment nous parlons d’écrans de qualité, de bons ordinateurs, d’open-spaces vivables, mais il y a bien plus d’opérations qui ne se voient pas directement alors qu’elles impactent le travail de l’équipe.

Le manager passe un bon moment à pratiquer sa pédagogie auprès des clients. Ainsi ils doivent finir par comprendre que ce n’est pas parce qu’on voit telle nouveauté partout qu’elle leur sera profitable (un bouton « Like » ? un énième carrousel ?). De même ils ne sont généralement pas versés dans la veille technique : c’est à vous, en amont de l’expertise dont vos consultants pourront lui faire bénéficier, de lui montrer où on va, de mâcher le travail de votre client en termes de compréhension de l’écosystème, etc.

Et pendant qu’on y est, le manager accompagne aussi les commerciaux. Bon, évidemment qu’il va en avant-vente avec eux, ça va de soi (et si dans votre boîte ça n’est pas le cas, soulevez la question). Mais aussi, il doit leur mâcher le travail en leur expliquant ce que son équipe sait faire, le cas échéant ce qu’elle ne sait pas faire mais de quelle ressource il dispose pour le faire quand même (sous-traitance mon amour), ce qu’elle va savoir faire et en quoi elle est meilleure (ou moins bonne) que la concurrence.

Enfin, il doit être vecteur de vulgarisation pour les métiers de son équipe auprès des autres équipes de son entreprise : là encore c’est tout bête, mais on travaille mieux en sachant à quelle porte aller toquer pour dépanner un problème plutôt que de tâcher de le résoudre dans son coin, et en bonus on en profite pour réduire d’avance une partie de la dette technique11.

Il fait remonter l’information

Je disais au début que le manager est le facteur qui apporte, dans le sens descendant, de toutes les bonnes et mauvaises nouvelles. Mais ça marche dans l’autre sens : quand il passe du temps avec un salarié, il identifie des questions qui doivent remonter, par exemple quand le salarié n’ose pas aller voir la DRH, ou quand une personne exprime en réalité le ressenti de plusieurs personnes de l’équipe. C’est alors au manager de faire remonter l’information au-dessus, en la mettant en forme de manière à ne nuire à personne afin de chercher une solution satisfaisante, le plus en amont possible pour éviter les crises.

Mine de rien, c’est un peu lui le premier défenseur des salariés, avant de faire intervenir les délégués du personnel, les syndicats ou les prud’hommes. Enfin je crois, et c’est ce que j’ai essayé de faire systématiquement12.

Il porte une vision

J’ai gardé le meilleur pour la fin : on a souvent des idées de ce que doit être notre métier, on a envie de défendre des convictions, et on se plaint souvent de ne rien pouvoir y faire au niveau où l’on est13.

Monter en grade vous permet, si on vous laisse faire, de défendre votre vision des choses, et c’est bénéfique à plusieurs titres : ça permet à votre équipe et à votre hiérarchie de savoir où vous allez, et ça vous permet de continuer à défendre des convictions, à un endroit où vous pouvez mieux espérer les voir s’appliquer.

Il sauve les bébés animaux, rebouche le trou de la couche d’ozone et assure la paix dans le monde

Ah non, pardon, ce n’est pas lui. D’ailleurs la plupart des managers que j’ai rencontrés portent leur slip à l’intérieur de leur pantalon, autant pour moi.

En tout cas, j’espère avoir assez bien résumé ce qui sépare l’activité réelle de ce qu’on en imagine de l’extérieur, et je vous remercie de m’avoir lu jusque-là (vous êtes encore là ?).

Notes

  1. Je ne suis pas tout seul à penser que tout ça n’a qu’un temps : je vous renvoie à La veille techno pour les vieux croûtons, excellente conférence de Thibaut Jouannic.
  2. Et puis j’écoute Alain Souchon, c’est bien un signe que je suis moins jeune que toi qui me lis, hein ?
  3. AMOA : Assistance à Maîtrise d’Ouvrage.
  4. Ou « encadrement » pour nos amis Québécois.
  5. Je dis « mes gars » mais n’y vois aucun sexisme, gentil lecteur. C’est une expression à la John Wayne.
  6. Et pourtant, pourtant, je n’ai-haimeuh que toi. J’écoute aussi Charles Aznavour, cf. supra.
  7. Oui, c’est un truc de fou, j’ai des scoops comme ça plein mes armoires.
  8. Voir note précédente : le nombre de scoops de cet article, hein ? Ah on n’est pas volés, tiens !
  9. Et encore, je ne vous parle pas du pire : le CV en image. Il faut retaper soi-même patiemment l’URL. J’ai failli le jeter mais je suis un garçon gentil.
  10. Règle numéro un de la pédagogie : quand on gronde un élève, son système d’autodéfense se verrouille et plus aucune donnée ne rentre. C’est un peu la même chose quand on est licencié : pourquoi voudriez-vous que je vous écoute puisque vous êtes en train de me sanctionner ?
  11. Qui n’a jamais remis d’aplomb une CSS pleine de copier-coller gigantesques me jette la première pierre.
  12. Par exemple le manager va défendre l’égalité salariale hommes-femmes sans attendre un entretien individuel après l’autre.
  13. En France on appelle ça « grouillot de base. »

13 commentaires sur cet article

  1. Rorto, le samedi 5 décembre 2015 à 00:40

    Le ton de cet article est super déplaisant, c’est du grand art : rien que la tournure de la note liminaire, puis la troisième personne utilisée pour une première, les arguments rhétoriques fallacieux…

  2. Damien Legendre, le samedi 5 décembre 2015 à 01:06

    J’ai adoré cet article qui présente un métier (je crois bien que l’on peut parler de métier à part entière hein ?) vers lequel certain-e‑s d’entre nous tendent. À l’inverse de @Rorto, je trouve le ton plutôt amusant. il faut y voir pas mal de second degré j’imagine ;-)

  3. @rbwebdev, le samedi 5 décembre 2015 à 08:32

    En lisant cet article je me remémore les débats lors de l’atelier Paris Web de @nrosenberg « Et dans 20ans ». Et bien pour ma part, j’ai envie de dire que ce qui est décrit dans cet article me tente plutôt pour dans 20ans.

    Nous avons dernièrement en interne du recruter deux développeurs, et il est vrai que je trouve aberrant sur un CV de webdev de ne trouver aucun sit lien vers un site « perso ».

    En tout cas encore un très bon article, de plus cet édition 2015 ne fait que commencer !

  4. Kevin Py, le samedi 5 décembre 2015 à 09:57

    Très bon article. J’ai moi même était dans cette situation, quand je devais recruter des Devs et Designers. Ce n’est jamais un exercice facile de recruter, et encore moins de virer. Les deux personnes que j’ai viré, sont des personnes que je n’ai pas rencontré pour le recrutement. Je me dit que j’ai du feeling pour ressentir de bons collaborateurs.

    Sinon, j’aurai ajouté 2 choses au rôle de manager : la pédagogie et l’empathie.
    Pour la pédagogie, vous avez parlé du client, ok, mais pas du rôle de manager envers son équipe. Même si on embauche des gens meilleurs que soi, ils se tourneront vers le manager pour demander un conseil pratique, ou technique. On peut pas rester muet, et dire d’aller chercher sure internet, il faut quand même avoir quelques munitions, pour dégainer un truc de la mort qui tue, pour que l’employé ce dise : « mon chef est balaise ». A contrario, on devient un chef inutile, qui ne peut pas aider son équipe quand elle est dans le besoin. J’ai connu les 2 situations, et quand votre chef est plus nul que vous, on se dit qu’on ira pas bien loin avec lui pour mener la barque.
    Deuxième chose : l’empathie. Connaitre son équipe est important. Savoir leurs limites, l’est tout autant. On ne peut pas demander l’impossible à son équipe (sauf une fois par an), il faut être conscient des limites du potentiel de chacun, pour ne pas retrouver à couteaux tirés, avec le délais de livraison, le client qui nous spam la boîte mail (car là, ils savent vous contacter rapidement), et le patron, qui commence à hausser la voix. L’empathie est fondamental, ne se voit pas, mais permet de ne jamais surestimer le travail qu’il est possible de fournir.

    Bon ok, je raconte un peu ma vie, mais ces 2 points me paraisse capital quand on occupe le poste de manager. Ce qui va en complément de cette article que j’approuve à 100%.

  5. Stéphane Deschamps, le samedi 5 décembre 2015 à 12:37

    @Rorto : tous les goûts sont dans la nature, cet article est écrit sans morgue, je me prémunis contre les reproches mais pas assez, il faut croire… J’ai écrit à la troisième personne plutôt qu’à la première parce qu’il ne s’agissait évidemment pas de me vanter (ceux qui me connaissent te confirmeront que ce n’est pas mon genre) mais d’expliquer l’activité. N’ayant pas la science infuse, je suis tout ouïe sur le fallacieux, en revanche (dans une approche constructive, SVP).

    @Damien et rbwebdev : Merci.

    @Kevin : très bonnes remarques, et non non, tu ne racontes pas ta vie :) tu enrichis utilement l’article, merci !

  6. Rorto, le samedi 5 décembre 2015 à 13:21

    @Stéphane : Le fallacieux commence dès l’abus de troisième personne qui pourrait amener les réflexions présentées comme des cas généraux, réfléchis et argumentés, or je n’y vois qu’une expérience personnelle. Se vanter n’est pas le problème, mais plutôt d’assumer.
    Le fallacieux encore lorsque dans ”Il engage des gens”, on retrouve un très joli ”On dirait que c’est facile, comme ça, mais non.” très bien étayé par… rien.
    Le fallacieux, dans ”Monter en grade vous permet, si on vous laisse faire, de défendre votre vision des choses” où rien ne tient debout. Pas besoin de monter en grade pour défendre sa vision.
    Y’a encore quelques exemples du même acabit.
    Mais trêve de réthorique, l’important dans cet article est bien les idées qu’il essaie de faire passer, qui sont toutes de bon sens. Mais comme le souligne malgré lui Kevin ensuite, on dirait simplement un récit d’expérience orienté pour se justifier plus qu’une véritable piste de réflexion autour des problèmes posés par la prise de responsabilités.

    Ton article met en avant une expérience intéressante de management. Mais en évitant l’orientation présentée par ta ”note liminaire” centrée sur toi, il aurait gagné en ouvertures.

  7. Emmanuel, le samedi 5 décembre 2015 à 16:19

    Reste une question centrale et totalement éludée dans cet article : mais où est donc passée la belle-mère savamment dissimulée dans le titre !?

  8. Michael P., le samedi 5 décembre 2015 à 18:23

    Concernant le recrutement, je rajoute que les CVs en format Word, ou autre format propriétaires, sont à proscrire.

  9. Stéphane Deschamps, le dimanche 6 décembre 2015 à 08:42

    @Rorto : Encore une fois, la note liminaire n’était qu’une précaution, pas une méthode d’auto-promotion. Et pour la troisième personne, je ne suis pas tout seul à avoir fait l’expérience de l’activité, ça se recoupe avec celle d’autres personnes que je connais. Mais merci pour les explications.

    @Emmanuel : Dans l’armoire, elle attend le dénouement du vaudeville :)

  10. Laurent, le dimanche 6 décembre 2015 à 11:55

    Salut Stéphane. On dit cote 235 ;-)

  11. Cyberbaloo, le lundi 7 décembre 2015 à 11:25

    Ton article décrit bien la vision du manager. Merci pour le *féminin* et les références musicales. :-*

  12. Christophe C., le mardi 8 décembre 2015 à 18:30

    Soudaine envie que tu sois mon gendre
    et de relire l’article en mettant « elle » à la place.

  13. Gabriel A., le mercredi 9 décembre 2015 à 15:18

    Un article qui me rappelle de très bons souvenirs :)