Comment gérer un webzine sous WordPress sans perdre votre santé mentale

Il y a désormais sept ans, je co-créai, avec une bande d’ami·e·s rencontré·e·s au détour d’une association culturelle, un blog collaboratif, nommé Mandorine. Au début simplement rédactrice et correctrice du projet, je vis rapidement échoir son administration technique et éditoriale sur mes genoux, étant la seule de l’équipe à avoir de bonnes bases dans la gestion de sites web.

Problème : le site avait été développé sous WordPress. Et, à l’époque, je n’aimais pas beaucoup WordPress. Le panneau d’administration me semblait fouillis, la création de modèles de pages compliquée, et, pour tout dire, je lui préférais son demi–frère, B2evolution, voire sa nemesis, Dotclear (on peut tou·te·s se tromper…).

Passée cette première réticence, je décidai d’en apprendre le plus possible sur WordPress afin de faire fonctionner et évoluer au mieux notre petit webzine. Bien m’en prit. Mandorine fut, et reste aujourd’hui, une grande source d’apprentissage, mon « petit laboratoire de création web » personnel, si on peut dire.

L’autre problème, dans cette quête, fut de trouver comment adapter WordPress au format webzine. Il faut avouer que l’installation de base de WordPress a(vait) quelques lacunes, et que les ressources spécifiquement dédiées à mon utilisation étaient alors assez rares. Ajoutons à cela que la majorité des rédacteur·trice·s du webzine n’étaient alors pas versés dans le fonctionnement, même basique, d’un blog… Il me fallut trouver des solutions pour enrichir le panneau d’administration, gagner en efficacité, sans y perdre sa facilité d’utilisation.

Aujourd’hui, après de (très) nombreux tests et recherches, je suis parvenue à un fonctionnement qui nous convient, à mon équipe et moi-même. Si vous avez décidé de monter un blog collaboratif – ou cherchez comment optimiser le votre –, voici une liste de petites choses à mettre en place pour faire fonctionner tout ce petit monde en harmonie, sans trop perdre votre santé mentale – et éviter de vous disputer avec vos rédacteur·trice·s, tant qu’à faire.

L’organisation du contenu

Une fois votre ligne éditoriale définie, il vous faut organiser votre contenu efficacement pour le bien de vos lecteur·trice·s. Ne laissez surtout pas traîner d’articles « non classés », ils se perdraient dans les méandres de votre webzine… Et, croyez-moi, quand on travaille à plusieurs sur un même blog, les archives de celui-ci ont tendance à grossir à vue d’œil. Autant prévoir le coup dès le départ.

Organisez clairement les catégories de votre blog

Rien de bien sorcier ici, le système prévu par WordPress fonctionne comme un charme. À vous de choisir de laisser ou non la possibilité à vos rédacteur·trice·s de créer eux·elles-mêmes de nouvelles catégories. Sachez simplement que, s’ils·elles sont d’humeur rebelle, créative ou n’ont pas lu la documentation de votre blog – j’y reviendrai – ils·elles peuvent choisir d’utiliser cette fonctionnalité en guise de mots-clefs… Et je ne vous souhaite pas d’avoir à déceler les doublons et supprimer toute une liste de catégories-mots-clefs, il y a plus amusant comme activité.

Au besoin, créez des Custom Posts Types1

En plus d’être particulièrement utiles pour varier les formats d’articles (brèves, reportages photos ou vidéo, par exemple), ils s’avèrent une aide précieuse pour votre organisation interne. Chaque Custom Post Type bénéficiant de son menu personnel dans le panneau d’administration, il offre une aide visuelle aux rédacteur·trice·s, qui n’ont pas à fouiller dans les sous-menus pour trouver le bon format d’article. Cette organisation leur permet également de garder en tête votre ligne éditoriale. Ainsi, le format Brèves contiendra des articles courts, de type bons plans, actus & sorties, par exemple. Psychologiquement, ces différents formats sont une aide précieuse pour aider les rédacteur·trice·s à rester (plus ou moins) dans les clous.

3 custom post types représentent 3 formats d’articles différents, sur Mandorine.
Trois Custom Post Types représentent trois formats d’articles différents, sur Mandorine.

Structurez vos articles

Pour le bien de vos lecteur·trice·s autant que pour faire plaisir à Google, gardez en tête de structurer correctement les articles de votre webzine, d’autant plus s’ils sont très longs. Ajoutez des sous-titres, des images, espacez suffisamment les paragraphes, passez le texte en gras ou en italique au besoin, ajoutez des blocs de citation… Les articles seront d’autant plus agréables à lire qu’ils laisseront aux lecteur·trice·s de l’espace pour respirer.

Créez des séries

Mon équipe aime particulièrement écrire des articles au long cours. Le format web n’est pas pour nous un frein à la publication de pavés d’articles très longs. Pour rendre le tout digeste, il faut cependant parfois découper l’article en plusieurs parties. En plus de permettre à vos lecteur·trice·s de respirer, publier des séries d’articles permet de créer une attente, de fidéliser votre audience : elle sera plus susceptible de revenir sur votre blog si la première partie de votre série lui a plu. Pour développer ce système sur Mandorine, j’utilise le plugin Post Series de Tuts+, relativement simple à mettre en place & plutôt flexible d’utilisation.

À noter : Tuts+ a publié un tutoriel permettant d’apprendre à développer soi-même le plugin Post Series, plutôt que de le télécharger. Une bonne idée si vous souhaitez adapter le plugin à votre propre usage, ou tout simplement en savoir plus sur les taxonomies, la fonctionnalité de WordPress utilisée pour la création de Post Series.

Donnez envie aux lecteur·trice·s de rester

C’est probablement la partie la plus compliquée dans la gestion d’une publication, quelle qu’elle soit. Le temps d’attention et de concentration de l’internaute étant ce qu’il est, il est difficile de faire baisser votre taux de rebond et ce même si votre audience aime votre univers. Deux astuces peuvent vous aider à fidéliser votre lectorat.

La première, qui est de toute façon une bonne idée pour votre référencement naturel, consiste en la création d’un maillage interne de vos articles. Vous effleurez dans votre nouvel article un sujet que vous avez abordé plus en profondeur il y a quelques temps ? Proposez un lien vers celui-ci à vos lecteur·trice·s. Il·elle·s auront probablement envie d’aller y jeter un œil.

La seconde s’appelle, en terme barbare marketing, le cross selling. L’idée est de proposer à votre lectorat, en fin de lecture, d’autres articles du webzine sur le même thème. Si vous avez déjà traîné sur Buzzfeed, vous savez qu’il s’agit d’une de leurs spécialités. Résultat, au lieu de passer comme prévu cinq minutes à lire une liste d’idées de recettes pour votre dîner, vous restez une heure sur le site à passer d’article en article, et finissez par atterrir sur le top dix des chats qui en veulent à votre vie.

Penny, The big bang theory : oh my god I need help

Si vous ne souhaitez pas coder vous-même cette fonctionnalité, plusieurs plugins existent pour vous faciliter la tâche.

L’organisation de votre équipe

Il s’agit, à mon sens, d’une des lacunes de WordPress. Les capacités par défaut des rôles utilisateur·trice·s ne sont pas totalement adaptées au fonctionnement d’un webzine. Pour rappel, voici les rôles disponibles par défauts dans WordPress : Abonné, Contributeur, Auteur, Éditeur, Administrateur, et Super Admin. Mettons que votre équipe soit composée de rédacteur·trice·s, de correcteur·trice·s et d’éditeur·trice·s. Les rédacteur·trice·s doivent pouvoir rédiger des articles, uploader des images et les y insérer, revenir faire quelques modifications après relecture des correcteur·trice·s, mais ne sont pas censés pouvoir publier les articles. Les correcteur·trice·s doivent pouvoir modifier tous les articles, indépendamment de leur auteur, afin d’en corriger les fautes, changer le statut de l’article une fois celui-ci corrigé, mais pas le publier. Pour finir, les éditeur·trice·s doivent pouvoir modifier tous les articles et les publier. Ajoutons également qu’un rédacteur s’est proposé pour modérer les commentaires. Selon les rôles disponibles, on pourrait imaginer une hiérarchie comme celle-ci :

  • Rédacteur·trice en chef → Administrateur,
  • Éditeur·trice → Éditeur,
  • Correcteur·trice → Auteur,
  • Rédacteur·trice → Contributeur.

Maintenant, jetons un œil aux capacités par défaut des groupes d’utilisateur·trice·s sous WordPress :

Contributeur Auteur Éditeur
Éditer ses propres articles Χ Χ Χ
Éditer des articles publiés Χ Χ
Publier des articles Χ Χ
Uploader des images Χ Χ
Éditer tous les articles X
Modérer les commentaires X
Éditer des articles publiés X X

Si l’on travaille avec les rôles par défauts et notre hiérarchie, établie plus tôt, les rédacteur·trice·s (rôle Contributeur) ne pourront pas :

  • uploader d’images, et donc en insérer dans leurs articles,
  • ce n’est pas spécifié dans le tableau du codex WordPress, mais ils·elle·s ne pourront pas modifier leur article après l’avoir passé en relecture.

Les correcteur·trice·s (rôle Auteur) :

  • pourront publier leurs articles,
  • ne pourront pas éditer les articles des autres.

Face à ce constat, on pourrait décider de ne pas utiliser le rôle Contributeur, et d’attribuer le rôle Auteur aux rédacteur·trices·s, et le rôle Editeur aux correcteur·trice·s. Seul problème, il nous manquera un rôle pour les éditeur·trice·s. Et ce choix impliquerait de laisser aux rédacteur·trice·s la possibilité de publier leurs articles. De plus, nous ne pourrions pas donner la capacité de modérer les commentaires à l’un·e d’eux·elles. Il nous faut donc trouver un moyen d’affiner ces rôles, ou d’en créer d’autres.

Affinez la gestion des utilisateurs·trice·s

Deux plugins peuvent vous aider à affiner ces rôles.

Le premier, User Role Editor, permet d’affiner les capacités des rôles utilisateur·trice·s existants, ou d’utilisateur·trice·s spécifiques. Vous pouvez ainsi créer la hiérarchie voulue dans votre équipe : les rôles Contributeur peuvent poster des articles et y uploader des images, mais pas les publier directement, les rôles Auteur peuvent corriger tous les articles, les rôles Editeur peuvent les publier, vous pouvez attribuer à un·e rédacteur·trice spécifique les droits de modération des commentaires, etc.

WordPress : Affinez la gestion des utilisateurs·trice·s

Le second, Co-Author Plus, permet d’attribuer la paternité d’un article à plusieurs auteurs. Il crée également le rôle Guest Author, permettant à un·e blogueur·se invité·e de publier un article sur votre site sans avoir recours à un compte WordPress. Utile pour les contributions ponctuelles.

La gestion éditoriale

L’autre point sensible de tout webzine : trouver « son » fonctionnement. Celui qui, sans être trop complexe, permet à cette petite machine de tourner correctement, à chacun·e d’être autonome, et à votre équipe de collaborer sereinement.

Créez un planning de publication

Fortement recommandé à tout·e blogueur·se, le planning éditorial devient primordial dans le cas de la gestion d’un webzine. Sans forcément être d’une rigidité absolue, il permet à votre équipe :

  • de programmer en avance les rendez-vous à venir : sortie d’un livre, d’un album, date d’un concert, début d’une exposition, marronnier, etc.,
  • d’obtenir une vue d’ensemble des articles à venir, et, le cas échéant, d’équilibrer les sujets du planning,
  • d’avoir une idée des plages de publications disponibles et des dates de publication des prochains articles,
  • et, pour toutes ces raisons, d’impliquer toute l’équipe dans l’organisation du webzine : les rédacteur·trice·s sont plus susceptibles de proposer des idées d’articles s’ils ont une vision d’ensemble du contenu futur du webzine, et des idées de sujets à aborder.

Pour commencer, un outil tel que Trello, très simple d’utilisation, permet de travailler en équipe sans trop de blablas et de placer les tâches sur un calendrier.

Au sein de WordPress, le plugin Editorial Calendar propose également un planning de publication assez rapide à prendre en main.

WordPress : créez un planning de publication
Un glisser-déposer permet de déplacer les articles en cours de rédaction sur le planning.

Trouvez votre système de suivi éditorial

Dans la même veine, un système de suivi éditorial peut grandement améliorer votre efficacité et vous faire gagner beaucoup de temps. Dans l’idéal, les discussions, notes et commentaires internes devraient être centralisés au même endroit, les allers-retours d’emails, de textos, de messages privés Facebook ou les idées lancées autour d’un verre trouvant rapidement leurs limites (à ce sujet, promenez-vous systématiquement avec un carnet sur vous, cela vous permettra de garder trace des idées trouvées hors-contexte)…

Plusieurs plugins WordPress vous aideront à mettre en place votre suivi éditorial. Le premier est un outil permettant d’afficher un pense-bête dans la zone de création d’articles. Puisque vous allez répéter un nombre incalculable de fois à vos rédacteur·trice·s d’attribuer une catégorie, une vignette de Une, de renommer leurs images, et j’en passe, autant prévoir une zone comprenant ces petits rappels lorsqu’ils travaillent sur un nouvel article. J’utilise à cet effet Genki Pre-Publish Reminder, mais une meta-box2 peut tout aussi bien faire l’affaire.

Le second outil devenu primordial dans le fonctionnement de mon webzine s’appelle Edit Flow. Si sa prise en main peut s’avérer compliquée au premier abord3, ses fonctionnalités valent vraiment la peine qu’on se penche dessus. Calendrier, système de notifications, boîte à idées, statuts personnalisés et commentaires éditoriaux permettent de mettre en place un workflow très complet. Votre équipe peut ainsi discuter du contenu des articles et des modifications à y apporter directement en dessous de ceux-ci, dans le panneau d’administration. Les statuts personnalisés permettent d’affiner votre processus de publication (en ajoutant par exemple des statuts « idées » ou « corrigé ») et les notifications de tenir au courant votre équipe de l’avancée du planning (« ton article a été programmé », ou publié, par exemple). Dans la même veine, CoSchedule, un plugin de suivi éditorial payant, embarque également des fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux.

L’administration au quotidien

La gestion quotidienne d’un webzine ne diffère pas particulièrement de celle de n’importe quel site créé sous WordPress, mais quelques détails sont néanmoins à prendre en compte.

La gestion des liens

Comme tout site à fort contenu éditorial, un webzine contient un nombre de liens — externes ou non — non négligeable. Et essayer de trouver un à un les liens cassés devient rapidement un tonneau des Danaïdes version 2.0. C’est là qu’intervient Broken Links Checker. Le plugin scanne à intervalles réguliers votre site et repère pour vous les liens cassés. Liens que vous pouvez ensuite modifier ou supprimer directement dans la liste proposée par Broken Links Checker.

Les Danaïdes, Martin Johann Schmidt - 1785
Vu comme ça, ça semble fun, en fait ça ne l’est vraiment pas.
Les Danaïdes, Martin Johann Schmidt – 1785.

Optimisez vos images

J’ai toutes les peines du Monde à faire comprendre à mes rédacteur·trice·s qu’ils doivent optimiser et renommer leurs images intelligiblement avant de les uploader sur WordPress. Le renommage reste un sujet sensible, je me retrouve régulièrement avec des photos nommées DSC687435.jpg sur Mandorine… Je n’y ai pas vraiment trouvé de solution, à part renommer moi-même ces images, puis modifier leur nom dans les articles de mon équipe en rougagnant4. Si quelqu’un, dans l’assistance, détient un début de solution et se sent l’âme charitable…

Pour l’optimisation des images, il y a deux parades, sous forme de plugins. Le premier s’appelle WP Smush. WP Smush réduit la taille des images lors de leur upload sans sacrifier à leur qualité. Quand bien même vos rédacteur·trice·s décideraient d’uploader des images peu – ou pas – optimisées, ce plugin se chargera de faire le travail. WP SMush propose également une option bien utile, permettant d’optimiser en masse toutes les images présentes dans votre bibliothèque de médias. Problème, la performance du plugin n’est pas particulièrement impressionnante, comme le détaille WP Beginner dans cet article. Une alternative à WP Smush existe, cependant. Imagify – actuellement en version beta – propose exactement les mêmes fonctionnalités… en plus performant. Vous trouverez un retour d’expérience plus complet sur Wp-Spread, mais la capture d’écran ci-dessous me semble plutôt parlante.

WordPress : optimisez vos images
Résultat d’optimisation de masse avec Imagify sur Mandorine.fr. A noter, ces images étaient déjà optimisées par le plugin WP Smush.

Sauvegardez régulièrement la base de données

Mieux vaut prévenir que guérir : en cas de souci, vous serez bien content d’avoir mis en place des sauvegardes automatiques et régulières de votre contenu. Sauvegardes par email, sur FTP, ou via le Cloud, les possibilités sont diverses. Backup to Dropbox est efficace si vous utilisez ce système de cloud, sinon, BackWPup reste mon must use. Il propose différentes solutions, qui permettent de choisir celle qui nous convient le plus, et génère un mail d’erreur en cas de souci.

Utilisez un système de cache

Essayez au maximum d’éviter les temps de chargements trop longs à vos lecteur·trice·s, en particulier si votre webzine contient de nombreuses images. Ici aussi, il en existe plusieurs, comme WP Super Cache ou W3 Total Cache mais ma préférence va à l’excellent WP Rocket. Plus rapide à configurer que ses concurrents, il n’en reste pas moins efficace. WP Marmite propose par exemple quelques tests maison assez convaincants. Notons également, pour les moins anglophiles d’entre-vous, que le plugin a été développé par des français, le support peut donc être assuré sans problème dans la langue de Molière.

Économisez du temps sur la promotion

Chronophage au possible, la promotion de votre webzine ne doit pas être négligée – l’intérêt, après tout ce travail, c’est quand même d’être lus. Un des moyens de communication les plus efficaces reste la mise en place d’une newsletter. Plusieurs solutions sont compatibles avec WordPress, mais, si vous souhaitez gagner du temps, choisissez-en une vous permettant de mettre en place une newsletter à partir de votre flux RSS (c’est le cas de Mailchimp, par exemple). Ainsi, vous pourrez paramétrer votre campagne pour qu’elle reprenne votre – ou vos – dernier·s article·s sans avoir à y passer trop de temps chaque semaine.

Côté réseaux sociaux, le plugin Revive Old Post permet de piocher dans votre réservoir d’articles pour partager ceux-ci aléatoirement, automatiquement et à intervalles réguliers sur Twitter, Facebook, LinkedIn, Tumblr… Ce qui peut s’avérer particulièrement utile quand vos archives grandissent : il est toujours compliqué de faire une sélection d’anciens articles à re-publier, sans partager toujours les mêmes. Cette pratique permet également d’améliorer la visibilité et le taux d’engagement de vos abonné·s. Attention cependant à ne pas choisir un intervalle minimum trop réduit entre chaque post, pour ne pas submerger vos abonné·e·s sous les partages automatiques, ce qui déclencherait l’effet inverse. CoSchedule, dont je vous parlais plus tôt, intègre également des fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux assez utiles et efficaces, puisqu’il permet de les placer sur le planning éditorial, de personnaliser le message d’accompagnement et l’heure du partage. Dans la même veine, hors-WordPress, n’oublions pas le très utile Buffer, proposant de programmer à l’avance une liste de publications à destination de vos réseaux sociaux. D’autant plus que le service vient de se doter d’un outil permettant d’afficher ses publications sur un Calendrier, ce qui manquait jusque-là cruellement à Buffer, selon moi.

Bonus Tip

Si vous pouvez dégager du temps pour cela, compilez tutos et conseils éditoriaux dans un même document, qui pourra servir de référence à toute l’équipe. Comme toute documentation, sa rédaction est chronophage, mais, à terme, il s’agit d’un gain de temps non négligeable. Nous avons surnommé celui de Mandorine « La Bible ». Il contient des informations sur la ligne éditoriale, des conseils d’écriture, et quelques tutos pour aider les rédacteur·trice·s à prendre WordPress en main.

Les nouveaux et nouvelles venu·e·s bénéficient ainsi dès le départ d’un outil d’accompagnement – j’ai même enregistré un screencast rapide pour aider les correcteurs à appréhender l’outil –, ce qui leur permet d’être relativement autonomes et d’avoir toujours à portée de main un début de solution lorsqu’ils se sentent perdus. Les suggestions d’ajouts de l’équipe y sont également intégrées au fil de l’eau, de même que les mises à jour internes – ajout de formats d’articles et utilisation de nouveaux plugins ou outils éditoriaux, par exemple –, mais également après chaque mise à jour modifiant l’organisation du panneau d’administration WordPress.

En conclusion

Si s’occuper d’un webzine, sous WordPress ou non, représente un travail considérable au quotidien, l’aventure s’avère également très enrichissante. Difficile équilibre en effet, que de trouver les bons outils et d’essayer tant que possible de respecter les bonnes pratiques du web tout en ménageant une équipe de rédacteur·trice·s pas toujours au fait desdites bonnes pratiques…

Dans ce cas précis, il devient tentant de verrouiller complètement le fonctionnement de votre webzine, et de vous contenter de récupérer les textes pour tout insérer vous-même, correctement, dans votre panneau d’administration. Je vois deux problèmes à cela. Tout d’abord, vous prenez sur vos épaules une charge de travail qui pourrait être déléguée, ou tout du moins, répartie sur toute l’équipe. Ce mode de fonctionnement, en plus d’être fatiguant, peut s’avérer démotivant : tout le fun du projet vous échappe des mains, ne vous laissant qu’une suite de tâches répétitives, et, disons le tout net, inintéressantes. Répartir ces tâches entre plusieurs personnes permet de conserver du temps pour autre chose : écrire vous-même des articles, trouver des partenariats intéressants, ou tout simplement profiter sereinement de votre temps libre. Autre désavantage à ce mode de fonctionnement : votre équipe n’est pas réellement impliquée dans la vie de votre webzine. S’il·elle·s n’ont pas accès à ce qu’il se passe sous le capot, vos rédacteur·trice·s auront tendance à ne pas faire plus d’efforts que cela pour vous faciliter la vie : relire plusieurs fois leur prose pour en éliminer les coquilles les plus grosses, trouver les bonnes images, anticiper les creux dans votre planning de publication, trouver de bonnes idées d’articles et vous les suggérer dès qu’ils y pensent – et pas seulement au moment où l’article sera entièrement rédigé –, etc. Donner l’accès aux rédacteur·trice·s au panneau d’administration de votre webzine leur permettra de se sentir impliqués, et donc plus motivés par votre projet.

De fait, ce mode d’organisation ouvre la voie aux erreurs. Une solution à cela : accompagnez vos rédacteur·trice·s dans leur apprentissage de l’outil WordPress et de votre système de suivi éditorial. S’il·elle·s n’ont jamais, ou très peu, travaillé sous WordPress, il y a de très fortes chances pour que vous receviez de nombreuses questions et remarques, souvent les mêmes, à base de « Pourquoi ça marche paaas ? ». Patience. Respirez un bon coup avant de leur répondre. Lorsque vous avez débuté, vous avez très probablement posé les mêmes questions. Et vous étiez bien contents de trouver de bonnes âmes pour vous guider. Il est temps de rendre la pareille :)

Notes

  1. Fonctionnalité permettant d’ajouter différents formats de contenu à son site WordPress. Ce tuto de WordPress Channel explique comment les créer.
  2. Introduites dans la version 2.5 de WordPress, les meta-boxes sont des zones s’affichant dans le panneau de création d’articles, de pages et de custom posts. Elles permettent d’afficher des informations côté panneau d’administration ou d’enrichir le contenu avec des informations, qui s’afficheront côté front.
  3. Besoin d’aide pour sa prise en main ? J’ai écrit un tuto détaillé expliquant comment utiliser Edit Flow sur mon blog.
  4. Rougagner : râler, ronchonner, en « patois » landais. J’avoue que, parfois, l’agacement l’emporte, et je laisse le tout tel quel. Je sais, c’est mal.

18 commentaires sur cet article

  1. Aurélie, le lundi 7 décembre 2015 à 10:09

    Bonjour, c’est le premier article que je lis depuis la nouvelle saison des 24 jours du web, et je trouve ton sujet très intéressant, et bien écrit ! Merci !! Au plaisir de te relire

  2. Mylène Boyrie, le lundi 7 décembre 2015 à 16:18

    Bonjour Aurélie, merci de m’avoir lue :)

  3. Marie Guillaumet, le lundi 7 décembre 2015 à 19:13

    Bravo Mylène pour cet article de fond !

    Cela m’a rappelé avec un peu nostalgie le temps où je gérais un webzine, avec des rédacteurs et exactement les mêmes problématiques que celles que tu soulèves.

    J’ai particulièrement aimé ta conclusion, qui m’aide à voir les défauts de l’organisation que j’avais mise alors en place. À la fin, je me coltinais en effet toutes les tâches répétitives et pas rigolotes, ne trouvant plus du tout de temps pour écrire moi-même (alors que c’était la raison principale pour laquelle j’avais créé le site).

    J’ai fini par me dégoûter toute seule de la tâche d’éditrice, et j’ai fini par jeter le bébé avec l’eau du bain l’année dernière pour me concentrer sur mon blog, où je suis la seule plume, et sur des exercices d’écriture plus ponctuels sur d’autres sites que le mien.

    Néanmoins, parfois ce travail d’équipe éditorial me manque, principalement parce qu’il permettait d’enrichir le contenu, de croiser les regards et les sources d’inspiration. Il y a quelque chose d’un peu magique qui émane d’un travail en équipe entre personnes étant sur la même longueur d’ondes.

    En tant que personne qui blogue (je rejette fermement le terme de « blogueuse » !), je trouve parfois que ce que je publie est en vase clos, trop auto-centré, et me pose la question d’inviter des auteurs de temps en temps.

    Peut-être qu’endosser de façon hyper ponctuelle le rôle d’éditeur – comme le fait HTeuMeuLeu pour 24 jours de web d’ailleurs ! – est moins éreintant que de le faire au quotidien depuis des années.

    Cela n’en reste pas moins un boulot de grand malade, aussi je vous tire à tous deux mon chapeau pour continuer à proposer des sites collectifs aussi riches et foisonnants. :-)

  4. Mylène Boyrie, le lundi 7 décembre 2015 à 19:58

    Merci beaucoup pour ton commentaire, Marie ! Que ce soit sur ton blog où sur tes réseaux sociaux, je lis souvent des discussions passionnantes autour du pourquoi et du comment d’un blog, ce commentaire n échappe décidément pas à la règle :)

    Je ne sais pas si tu t’en souviens, mais j’avais un temps envisagé de venir écrire quelques textes pour La Lune Mauve, ce que je n’avais au final pas fait parce que Mandorine commençait à décoller à ce moment-là, à son rythme. Mais ton webzine m’a énormément inspiré à l’époque, je me disais que ça devait être possible, en fournissant le travail nécessaire, de créer un projet de qualité, et qui tienne la route, comme le tien. Tu m’as servi de modèle, en quelques sortes ;)

    Les problématiques de motivation, de la charge de travail à assumer, me semblent en effet être celles que HTeuMeuLeu rencontre sur les 24 jours de web – en tout cas c’est ce qu’il me semble lire entre les lignes de son blog perso, dans les retours qu’il a proposés sur ce projet, peut-être qu’il viendra confirmer tout ça ici ?

    Je les rencontre également depuis sept ans : sur ce type de projets bénévoles, il est difficile de ne pas avoir envie de jeter l’éponge régulièrement, face à la charge de travail qu’ils représentent. Ça pourrait être le sujet d’un autre article, mais s’il y a quelque chose que j’ai appris durant tout ce temps, c’est qu’il faut apprendre à être indulgent avec soi-même : se souvenir qu’il s’agit d’un travail bénévole, effectué par plaisir, et que cela ne doit en aucun cas devenir rébarbatif. Parfois, la vie reprend ses droits : les rédacteurs sont moins disponibles pour écrire, pour cause de vie perso et/ou pro, on l’est soi-même moins pour les mêmes raisons… et ce n’est pas grave. Il faut mieux laisser le projet sommeiller un peu, reprendre des forces, et s’y remettre quand le temps/la motivation reviennent. De toute manière, passionnés de culture que nous sommes, nous ne pouvons pas rester bien longtemps sans que la plume nous démange, chez Mandorine ^^

    Souvent, je pense aussi qu’il faut que je trouve le temps de refondre le look vieillissant du webzine, je sais que je devrai tôt ou tard m’y mettre, mais je préfère le faire correctement, à mon/notre rythme, plutôt que de m’épuiser à vouloir tout mener de front. Qui veut aller loin ménage sa monture. Je pense d’ailleurs que c’est une des raisons qui font que nous sommes toujours là, des années plus tard, quand d’autres ont mis clef sous la porte.

    Et je crois que le travail d’éditrice qui a fini par te dégouter est justement celui qui me plait le plus ! Ce n’est pas si étonnant, vu que mon premier métier fut l’édition, et que même aujourd’hui, l’éditorial fait partie de ce qui me passionne le plus dans mon métier.

    J’aime énormément réfléchir à, et trouver de nouveaux sujets avec mon équipe, discuter avec eux de leurs textes, des petites choses qui pourraient les améliorer, trouver des bons mots et des références qui nous correspondent, toutes ces petites choses qui nous distinguent, et font au final partie intégrante de notre ligne éditoriale, je crois. Pendant un temps, je ne m’occupais que de la partie technique du webzine, et la partie éditoriale me manquait énormément. Comme tu le dis si bien, il y a quelque chose d’un peu magique dans le fait de travailler en équipe sur nos articles (et nos interview & reportages vidéo, on fonctionne de la même manière, en général), de mêler nos idées, nos références, et d’aboutir à un texte qui, s’il reste une création de son auteur, prend un peu de la personnalité de nous tous.

    Je pense que c’est pour ça que j’écris et publie plus volontiers sur Mandorine que sur mon propre blog : j’ai beaucoup de mal à publier en mon nom propre, il m’est plus simple de le faire sur un projet commun (par exemple, je n’aurai probablement jamais publié cet article au long court sur mon blog perso)…

    Je vais conclure là, ce commentaire étant déjà beaucoup trop long ^^ Petite question cependant, pourquoi réfutes-tu le terme de « blogueuse » ?

  5. Marie Guillaumet, le lundi 7 décembre 2015 à 21:42

    Hey ! Merci pour la discussion intéressante. (Toujours à ça qu’on reconnaît un bon billet de blog, d’ailleurs : la qualité de la discussion qui s’en suit !)

    Tu as tout à fait raison sur le fait de ménager sa monture, laisser du temps au temps, etc. Je suis passée par de nombreuses phases de pause, de cogitations, de décantation/incantation lunemauviennes, mais à la longue j’avais le sentiment d’avoir fait un peu le tour.

    Mais surtout, j’avais perdu mes alliés de toujours, trois personnes qui m’ont beaucoup aidée à développer l’aspect éditorial du site, et qui ont, après plusieurs années de bons et loyaux services, décidé de passer à autre chose.

    Même si d’autres personnes supers ont rejoint l’équipe ensuite, mon dynamisme initial avait disparu. Et puis, aussi, je ressentais un désintérêt croissant pour ce qu’on publiait. On n’avait plus de commentaire, nos articles étaient rarement partagés, le site restait confidentiel mais dans le mauvais sens du terme : comparé à la petite communauté très active que La Lune Mauve avait connue par le passé, là aussi je sentais que les choses s’étaient dégradées.

    Enfin, d’autres éléments extérieurs, à objectif commercial, dont je ne parlerai pas ici m’ont profondément contrariée et dégoûtée.

    Bref, c’était un chapitre à fermer, sous cette forme-là. Mais je n’en ai pas encore terminé avec La Lune Mauve ; je vois ça comme une éclipse à durée indéterminée ^^

    Pour ce qui est de l’appellation « blogueuse », c’est souvent utilisé de façon péjorative (l’effet « blogueuse mode »). Et puis je ne fais pas que bloguer, je n’aimerais donc pas être réduite à ça. Dire que j’ai un blog, ok ; que je blogue, ok ; mais dire que je suis blogueuse, eww, non.

    « Scribouilleuse », à la rigueur… :)

  6. Dextarian, le mercredi 9 décembre 2015 à 12:12

    Merci beaucoup pour cet article. Vraiment. MAIS Vraiment.

    Je vais le faire lire à tous mes nouveaux arrivants, en espérant ainsi gagner du temps ^^.

  7. Mylène Boyrie, le mercredi 9 décembre 2015 à 15:20

    @Marie : je comprends mieux, le côté blogueuse-beauté-girly-hihihihi m’agace aussi pas mal, mais je n’ai pas envie de laisser le mot devenir péjoratif :/ Même si j’ai plus tendance à me qualifier de rédactrice – en particulier parce que j’écris aussi pour le print, je continue d’utiliser le terme de blogueuse, pour essayer de participer à sa « diversité » de sens ^^

    @Dextarian : Merci de m’avoir lue, je suis contente de voir que cet article peut aider d’autres webzineux :)

  8. Florian, le jeudi 10 décembre 2015 à 14:46

    Bonjour,

    Retour d’expérience très intéressant. Il y a plein de petits conseils conseils et astuces que j’utiliserai dans le futur.

    Petite suggestion technique : Au lieu de créer des custom post types tous très liés au type « post » de base, il aurait été peut être judicieux d’utiliser les post format de WordPress :
    https://codex.wordpress.org/Post_Formats

  9. ThomasF, le vendredi 11 décembre 2015 à 07:58

    Bonjour et merci pour cet article très instructif.

    Question : est-ce que, dans votre projet, vous laissez les contributeurs saisir du HTML dans leur contenu ? Comment gérer vous leurs envies ou besoins de mettre en forme spécifiquement certains éléments de contenus (une astuce avec un affichage distinct, un pavé de mise en avant, etc.) ?

    C’est une question que je me pose (sans trouver la réponse) à chaque projet WordPress.

  10. Mylène Boyrie, le vendredi 11 décembre 2015 à 12:11

    @Florian : merci pour cette suggestion ! En effet, je n’ai pas pensé à parler des post format dans mon article, car je n’ai pas encore pris le temps de « jouer avec » sur Mandorine (il faudra, en particulier pour nos contenus vidéo ^^). Mais effectivement, c’est une bonne idée.

    @ThomasF : J’ai créé des styles CSS à cet effet, qui s’affichent dans le menu déroulant « formats » du WYSIWYG de WordPress, que j’ai nommé de sorte à ce que les contributeur·trice·s s’y retrouvent (chapeau, citation, etc.). Et j’ai supprimé la possibilité de changer la police de caractère & la couleur du texte, pour éviter ce que j’appelle « l’effet Skyblog » (= des couleurs douteuses et du Comic Sans MS intempestifs). J’espère que cela vous aide :)

  11. Ligo, le mardi 15 décembre 2015 à 09:53

    Merci pour ce billet très enrichissant ! J’avais abandonné un petit projet sympa par un simple fait que je devais expliquer, réexpliquer aux rédacteurs/trices… ceci ou cela (n’ayant pas cette patience d’accompagner les nouveaux venus) mais je crois qu’au final je vais suivre votre conseil de rédiger un gros tuto bien détaillé…pour eux et pour moi d’ailleurs.

    Et en prolongeant la question de @ThomasF, avez-vous par hasard un plugin wysiwyg que vous appréciez beaucoup dans le genre TinyMCE??? (ce dernier, moi je le trouve lourd et très envahissant)

    Pour anecdote, au début de mes aventures avec WordPress je voulais créer une page avec une liste personnalisée des auteurs…en tapant dans le moteur de recherche (Google) devinez sur qui je suis tombé ? … Mylène !

    Sinon vous conseillez toujours ce plugin « Co-Author Plus » alors que ça fait plus de 2ans qu’il ait pas été mis à jour ? ;)

  12. Mylène Boyrie, le mercredi 16 décembre 2015 à 15:42

    Merci Ligo pour ce retour :)

    - Pour TinyMCE, malheureusement, non, je continue à l’utiliser n’ayant pas trouvé de remplaçant qui me convienne – mais je le trouve envahissant moi aussi – ;

    - Pour Co-Author Plus, j’en suis consciente, mais idem, je n’ai rien trouvé de semblable, donc je continue à l’utiliser, en prenant mes précautions lors de chaque MAJ de WordPress.

    (effectivement, on peut trouver des tutos et astuces tournant autour de la gestion de webzine avec WordPress sur mon blog, donc on me trouve si on fait une recherche du style dans Google ^^)

  13. Gaël Poupard, le mercredi 16 décembre 2015 à 16:07

    Hello !

    Ma petite touche sur la contribution : il faut savoir qu’on peut assez facilement personnaliser TinyMCE. J’ai mon petit mu-plugin maison (https://github.com/ffoodd/ffeeeedd–extensions/blob/master/mu-plugins/ffeeeedd__wysiwyg.php) qui n’est pas forcément au goût de tout le monde mais qui, globalement, retire la plupart des options de mise en forme dangereuse :D

    Conjointement à un bon guide de contribution, le processus de rédaction et publication devrait être grandement amélioré !
    Quelques ressources :
    — sur W3Qualité : http://w3qualite.net/demarche/editeur-personnalise-guide-contribution ;
    — sur le GitHub de la DISIC : https://github.com/DISIC/guide-contribuer_accessible

    Il existe de nombreuses extension WordPress disponible, et des multitudes de guides de contribution qui peuvent être adaptés à vos propres besoins, votre charte éditoriale, etc.

    Sujet passionnant :D

  14. Mylène Boyrie, le mercredi 16 décembre 2015 à 16:12

    Hey Gaël,

    Merci infiniment pour tes ressources !

    Je bookmarke tes liens, il y a des chances que ça m’aide à encore améliorer notre processus de travail :)

  15. Ligo, le mercredi 16 décembre 2015 à 18:11

    @Mylène cool, merci !

    @Gaël je les « bookmarke » aussi pour les tests, merci ;)

  16. TOine BzX, le mercredi 9 mars 2016 à 16:28

    Merci infiniment pour cet article très instructif :)

  17. Denis BOUDY, le jeudi 10 mars 2016 à 17:05

    Merci pour ce partage d’expérience très instructif. Au plaisir d’une prochaine lecture.
    A bientôt.

  18. Daknote, le jeudi 10 novembre 2016 à 16:29

    Bonjour,
    le plugin Genki Pre-Publish Reminder n’a plus de mise à jour depuis deux ans, pas d’autres plugins pour le remplacer ? Merci