Organiser une conférence web féministe

Début 2021, je me fais la réflexion qu’une année encore je n’aurai pas la chance de participer aux conférences web que j’aime tant. Les restrictions gouvernementales empêchent les regroupements de plus de x personnes, les règles changent tout le temps, bref même si on voulait organiser un évènement en présentiel dans de bonnes conditions, le manque de visibilité rendrait tout ça très compliqué (et stressant).

Je me dis alors que, quitte à faire contre mauvaise fortune bon cœur, je peux tenter de regrouper à mon petit niveau les amoureux et amoureuses du web autour d’une conférence… en ligne.

Alors oui, en ligne… Clairement, c’est beaucoup moins sympa qu’en présentiel, mais les conditions étant ce qu’elles étaient, c’était déjà ça de pris !

D’autant plus que quitte à faire ça, je me suis rajouté un objectif : m’enquiquiner le moins possible.

Organiser quelque chose, OK, mais hors de question de s’épuiser pour quelque chose qui est censé me faire plaisir. D’autant plus que lorsque j’ai annoncé que je comptais faire ça, beaucoup de personnes m’ont recommandé de me méfier, car « organiser une conf”, c’est vraiment beaucoup de travail ».

J’avais donc envie de vous raconter comment j’ai fait pour que ça ne soit pas beaucoup de travail.😛

Les critères initiaux

Dans l’idée, je souhaitais organiser une conférence qui serait dans la même veine que SudWeb (clairement ma conférence préférée, j’ai rencontré des tonnes de personnes chouettes là-bas, mon avis n’est absolument pas objectif), c’est à dire mêler une journée de conférences et une journée de Forum Ouvert.

Donc, il me fallait, a minima :

  • Pour la journée de conférences :
    • Des personnes qui donneraient une conférence,
    • De quoi retransmettre ces conférences.
  • Pour la journée de forum ouvert :
    • Un lieu virtuel où les personnes pourraient discuter entre elles,
    • Un endroit où co-écrire un programme.

Tout le reste serait du bonus !

Et je n’avais pas envie de la rendre payante parce que un, ça mettrait une barrière à l’entrée et deux, ça serait beaucoup plus chiant à gérer !

La journée de conférences

Trouver des conférencières

Je disais donc que pour organiser une journée de conférences, il fallait des personnes pour faire ces conférences.

J’ai commencé alors à me demander s’il serait compliqué de ne mettre que des femmes et/ou personnes non-binaires sur « scène », histoire de rompre un peu les schémas traditionnels. J’ai commencé à y réfléchir, et puis à minuit un soir, j’ai été obligée de rallumer la lumière et de noter sur le bloc-notes de mon téléphone la liste de noms qui ne faisait que re-surgir dans ma tête. A priori, j’avais largement assez de personnes à contacter, chouette !

Je les ai alors contactées mais, première erreur, je les contacte via les différents réseaux sociaux par lesquels j’interagis avec elles. Twitter, Mastodon, SMS, mail, Slack… c’était trop ! J’ai rectifié le tir plus tard en demandant à chacun·e son mail, au moins c’était simple de faire des envois groupés !

Les retours étaient plutôt positifs, ma présentation devait pourtant être assez nébuleuse… Pas de nom de conférence, rien que des intentions. Je remercie celles qui m’ont suivies et celles qui étaient partantes et ont pu me dire que finalement ça n’était pas possible pour iels ! C’était vraiment chouette d’entendre des retours positifs ! :)

Le mail envoyé aux orateurices :

Bonjour !

J’espère que ton année démarre bien et qu’elle s’annonce plus chouette que l’année précédente !
Je t’écris car début janvier est né dans mon esprit une envie, celle de renouer avec au moins 2 choses chouettes que je vivais quand j’allais en conférence :
– Voir des confs parlant de comment est-ce qu’on conçoit des sites/applis/logiciels prenant soin de leurs utilisateurices ;
– Réussir à faire des discussions-de-couloir qui sont quand même, je trouve, une des choses les plus chouettes qu’on trouve en conférence.

Depuis j’ai un peu creusé les différentes possibilités, et je pense que c’est possible de composer un programme chouette et d’organiser un truc (en ligne !) sans trop se prendre la tête.
Du coup, je me demandais si tu aurais envie de participer à cette conférence en tant qu’orateurice. L’idée c’est de proposer ce qui te plait, j’imagine même que le groupe d’orateurices pourrait co-construire le programme en discutant rapidement des thèmes de prédilection de chacun.e (par exemple : accessibilité / respect des données personnelles / « éthique » / « inclusivité » / sobriété dans la conception / réussir à travailler en équipe…) mais ce n’est pas du tout une obligation :)

Si jamais tu n’as pas envie d’y prendre part pour l’instant, mais que tu penses que ça pourrait convenir à quelqu’un que tu connais, ça me ferait plaisir que tu me le dises. Pour préciser mon intention, j’aimerai qu’il n’y ai pas ou presque pas d’homme cisgenre en orateur pour avoir l’occasion d’entendre d’autres voix que les leurs.

N’hésites pas à me répondre par mail si cela t’intéresse, et je peux te donner autant de précisions que tu le souhaites =)

Je te souhaite une belle semaine,

Maïtané

Peut-être que ma façon de fonctionner vous fait tiquer : Quoi ? Pas d’appel à participation, mais quid du brassage, de la découverte, on reste dans l’entre-soi ?

Ben ma réponse c’est… Euh, oui, un peu, mais un : je n’empêche personne de faire comme moi ou autrement que moi, et deux : mon but, c’est de faire le truc le moins preneur d’énergie. Et en contactant des personnes que je connaissais, je me sentais en confiance pour que l’organisation soit bien plus sereine. Donc, c’est comme ça que j’ai fait !

Retransmettre les conférences

Dans un premier temps, je me suis dit qu’a minima, je pouvais, heure après heure, partager les liens de conférences pré-enregistrées sur les réseaux sociaux, et voir les personnes commenter en direct.

Zéro efforts de mon coté, c’était ma version très (très très) minimaliste.

Mais pour essayer de faire quelque chose un cran au-dessus, je me suis rappelée que j’avais déjà, pour d’autres occasions, essayé de réaliser des lives, d’abord avec le logiciel OBS et Twitch, puis plus récemment avec OBS et PeerTube (100% logiciel libre !).

En gros OBS permet de capter sa caméra et/ou son écran (et est un logiciel libre que je trouve vraiment facile d’utilisation, je n’ai pas galéré pour faire les trois bidouilles que je voulais), et ensuite il faut une plateforme pour retransmettre son flux vidéo, comme le permet PeerTube !

Aussi, je me suis dit que ce serait sans doute possible de le faire via PeerTube mais… J’avoue que je ne m’y connais pas trop en technique, et j’avais pas trop de façon de vérifier que je n’allais pas me vautrer.

Heureusement pour moi, lorsque j’ai appelé à l’aide sur Mastodon, Florent (Siengenthaler) a très gentiment proposé son aide (et a même posé une journée de congé pour ça avec une immense générosité, je ne le remercierai jamais assez !).

Donc coté technique, je voyais en gros comment ça allait se passer, tout en logiciel libre (youpi !) et j’avais une personne qui allait gérer coté bidouilles, donc tout était au vert !

Au-delà du strict minimum ?

Le minimum étant a priori garanti, j’ai commencé à peaufiner ce qui pourrait être chouette à avoir en plus.

Coté accessibilité, j’aurais aimé sous-titrer les conférences, mais en direct c’était mission impossible. Mais cela devenait possible si… les conférences étaient enregistrées en avance !! En plus, cela évitait aussi les soucis de débit, difficiles à solutionner en live et engendrant de l’inconfort coté spectateurices et coté conférencières. Hop, c’était validé, je demanderais donc à ce qu’elles soient pré-enregistrées et je ferais le sous-titrage moi-même.

Ensuite, un peu d’interactions pourrait être sympa mais… Ça peut faire du taf en plus !

Après vérification avec Florent, il m’a dit qu’il pouvait faire basculer le flux vidéo d’une vidéo à une visioconférence, où la conférencière pourrait se trouver en direct pour répondre aux questions. Parfait !

Comment récolter les questions ? Version facile : via les réseaux sociaux, avec un hashtag bien choisi…
Version plus compliquée, via un tchat, mais se posait alors la question de la modération : eh oui, si il y avait des atrocités qui se disaient sur le tchat, il faudrait pouvoir les modérer et ces outils n’existaient pas encore à l’époque (seulement un tchat en version non terminée et donc pas de modération possible dessus…).

C’est le moment où deux personnes que j’ai sollicitées pour être conférencières m’ont proposé d’animer le temps de questions-réponses. Elles feraient donc une pré-sélection des questions, c’était parfait !

Pour la journée de conférences, a priori, c’était bon.

La journée de Forum Ouvert

La version minimaliste

Pour la journée de Forum Ouvert, j’avais besoin a minima :

  • D’un lieu virtuel où les personnes pouvaient discuter entre elles,
  • D’un endroit où co-écrire un programme.

J’avoue que pour co-écrire un programme, je me suis dit que ce serait réglé très rapidement : Un pad type framapad pour écrire collaborativement et ce serait bon.

Par contre, pour avoir un lieu virtuel où les personnes pourraient discuter entre elles (voire même plusieurs lieux virtuels pour qu’il puisse y avoir plusieurs conversations en parallèle !) c’était moins facile.

A minima, je me suis dit qu’il serait possible de mettre une liste de salles de visioconférences dans le pad, et que chacun·e indiquerait dans quelle salle iel aurait envie de discuter.

Mais j’avoue que je n’étais pas totalement à l’aise avec le fonctionnement en salle de visio, qui peuvent être assez austères alors que l’idée était de retrouver les discussions de couloir.

Se retrouver dans un « espace virtuel »

J’avais entendu parler de forums ouverts organisés en ligne, dans un « espace virtuel » permettant de se créer un personnage et de se déplacer comme un jeu vidéo. Ces plateformes ont une spécificité assez intéressante : elles « allument » la webcam et le micro des personnages qui sont proches de nous. On retrouve donc un fonctionnement similaire avec celui de la vie physique, où l’on n’entend que les personnes qui sont proches de nous, et où l’on peut s’éloigner d’une discussion pour aller en rejoindre une autre… Rien à voir avec les salles de visioconférence où il n’y a que deux choix : être là, ou ne pas être là.

J’ai commencé à me renseigner, et j’ai appris qu’il existait 2 sites qui proposaient ce service :

  • Un site qui proposait le service sous licence ouverte, mais pas libre !
  • Un site qui proposait le service sous licence propriétaire, mais qui mettait pas mal d’énergie à être inclusif, notamment dans sa communication

Après plusieurs retours j’ai donc choisi le second, et commencé à bidouiller sur gather.town une carte pour accueillir les personnes en ligne.

J’ai créé trois grands espaces :

  1. Le hall d’entrée, pour accueillir les arrivant·es avec un petit « tutoriel »
  2. Le grand jardin, pour discuter des thèmes
  3. Une maison, pour les discussions tranquilles

Pour le jardin, j’ai posé des tapis au sol que j’ai entourés d’objets faciles à identifier pour les nommer facilement : le tapis des canards, le tapis du piano…

Pour la maison, j’ai créé des alcôves propices à des discussions intimistes.

Et bien sûr je me suis amusée à rajouter des petits détails partout !

Bien accueillir les personnes…

Je n’avais à l’époque aucune idée du nombre de personnes qui seraient intéressées, cent-quatre-vingt-quinze personnes se sont à terme inscrites sur l’évènement mais je ne savais pas si elles comptaient seulement suivre la journée de conférences ou venir au Forum Ouvert.

Par ailleurs, accueillir beaucoup de personnes aurait pu me mettre une pression considérable : il fallait réussir à bien animer le forum pour expliquer aux personnes qui découvraient le concept comment cela se passe, mais aussi être disponible pour gérer les éventuels accrochages. J’ai hésité longuement, demandé un devis à une structure qui pouvait en faire l’animation, et ai fini par décider de tout faire moi-même. Déjà pour tester jusqu’au bout ce que cela fait d’organiser seule, mais aussi parce que je savais qu’au pire, j’aurais des personnes sur place qui pourraient me donner un coup de main. J’ai d’ailleurs un ami qui s’est rendu disponible pour co-animer si nécessaire !

Accessibilité

N’étant pas experte accessibilité, je n’ai pas pu prévoir tout ce qui serait inaccessible selon les différents outils que j’ai choisis d’utiliser.

Aussi, j’avais réalisé une page Accessibilité essayant de donner un maximum d’informations, et me suis rendue disponible pour toute question ou demande.

Citation de la page Accessibilité de Faiseuses Du Web

Je suis prête à prendre toutes les mesures possibles pour rendre les 2 jours de conférence plus accessible, dans la limite de mon énergie disponible. Si vous avez des questions, ou des demandes sur d’autres aménagements qui vous rendraient la vie plus facile, n’hésitez pas à me contacter le plus tôt possible sur bonjour@maiwann.net, afin que je puisse les mettre en place si cela est possible !

Cela restait imparfait, et je n’ai d’ailleurs pas été contactée. Je ne sais pas si cela était parce que la situation était suffisamment documentée ou si cela demandait un effort supplémentaire aux personnes concernées qui ne leur était pas possible ou voulu. Si vous êtes concerné·e et avez des retours à ce sujet, je suis intéressée par votre témoignage.

Et le nom alors ?

C’est vrai que pendant un long moment, cette conférence c’est juste appelée… « ConfMystère »

Devant mon incapacité à trouver des noms chouettes, j’ai demandé de l’aide sur le pad que j’avais ouvert aux conférencières. Et c’est la proposition d’Anne-Sophie, « Faiseuses du Web » que j’ai fini par choisir !

Effet imprévu mais vraiment chouette de ce nom : comme il est genré au féminin, plusieurs hommes sont venus me demander s’ils pouvaient participer, si la conférence était en non-mixité… J’ai trouvé ça chouette de leur part ! (mais non, ce n’est pas (pour l’instant) en non-mixité).

J‑1 : Juste avant la conférence

Tout se déroulait plutôt bien, mais certaines conférences peinaient à arriver. Erreur de débutante : je n’avais pas mis de date limite, aussi il n’y avait pas vraiment de « retard » !

Heureux hasard du calendrier, quelques semaines auparavant, un logiciel de vidéo, KdenLive, a sorti une nouvelle fonctionnalité : la transcription automatique en sous-titres. Je n’ai plus eu qu’à relire et corriger les sous-titres au lieu de les écrire entièrement à la main, youpi ! Il fallait tout de même compter 35–40 minutes pour 20–25 minutes de vidéo, mais rien d’insurmontable.

J’en ai profité pour téléverser toutes les conférences sur une chaîne PeerTube dédiée, juste au cas où ! D’ailleurs elles sont toujours disponibles…

Jour 1 : Les conférences !

Ça y est, c’est le grand jour !

Tout le monde arrive sur le live PeerTube et le tchat, je fais un petit pitch d’accueil, et on lance la première conférence, celle de Mélodie.

Et là, c’est le drame : sur le tchat, tout le monde nous dit que ça rame, que ça patine…

Heureusement, j’avais mis la vidéo en ligne ! En mode MacGyver, je donne le lien de la vidéo sur le tchat, pour que chacun·e la regarde dans son coin, pendant qu’on essaie de trouver une solution pour le live.

J’imagine Florent transpirer à grosses gouttes, il ne comprend pas d’où vient le problème. C’est alors qu’une personne sur le tchat nous propose son aide et son propre serveur PeerTube sur lequel elle a déjà réalisé des live. Après discussion, on envoie le nouveau lien, et HOP on migre.

Par chance ou malchance, Mélodie n’arrive pas à capter de réseau pour sa séance de questions-réponses donc nous rattrapons notre retard directement !

Le reste de la journée se passe bien, avec un pic de plus de 100 personnes connectées lors de la conférence du début d’après-midi. Les retours sont bons, les personnes ont l’air d’être contentes, tout se passe bien. Youpi !

C’est la fin de la première journée, et il me reste à imaginer combien de personnes seront là le lendemain. En effet, l’espace est gratuit jusqu’à une dizaine de personne, mais ensuite, il faut payer !

Au pif, je mets la somme qui correspond à une cinquantaine de personnes… dans le doute, ça ira bien !

Jour 2 : Le Forum Ouvert

C’est le deuxième jour (que j’ai fait démarrer beaucoup trop tôt enfin bref !), le forum ouvert !

Les premières personnes arrivent et nous réalisons une ouverture, un temps qui pose le cadre et où chacun·e peut proposer des sujets de discussion.

Les sujets sont chouettes, il y a plusieurs discussions mais nous ne dépasserons pas les 12 personnes… C’est raté pour faire découvrir le forum ouvert à plein de nouvelles personnes !

Capture du programme du forum ouvert, de 15h15 à 16h

Pour les curieux qui voudraient voir tous les sujets qui ont été proposés, le programme est resté en ligne.

Bilan pour Faiseuses du Web

Si je devais faire un bilan rapide, je dirais que ça a été parfois chouette et parfois mitigé !

Pour la partie où je suis mitigée, je n’ai pas trouvé que Faiseuses du Web avait permis de faire du lien ou de retrouver ne serait-ce qu’un peu l’ambiance conférence web qui me tient tant à cœur. Cela dit, j’étais organisatrice et ça me donne peut-être un regard biaisé !

J’étais aussi déçue pour la journée Forum Ouvert, j’avais vraiment envie de faire découvrir ce concept qui me semble très chouette à de nouvelles personnes et… Je ne dirais pas que ça a été un échec, je dirais que ça n’a pas marché ! (et j’ai dépensé un peu d’argent pour rien, car j’aurais pu rester sur la version gratuite).

Et coté chouette :
Chouette parce que j’ai eu des personnes qui ont accepté de donner de leur temps pour filer un coup de main le jour J, de réaliser une conférence (merci Mélo, Sylvie, Nat”, IciMéli, Stéphanie, Numahell, Agathe, Boo et Kammy), d’aider techniquement à ce que ça ait lieu (merci Florian et Fair Social Net), d’animer les discussions (merci Nat, Anne-So et Raphaël), de me conseiller (merci La dérivation)… Merci, merci, merci à vous ! 💜💙
Chouette aussi parce qu’il y a des personnes dont c’était la première conférence :)
Chouette parce que je n’ai eu que des conférencières.
Et super chouette parce que non, ça ne m’a pas demandé beaucoup de boulot !

PS : Au fait… malgré la partie « mitigée » j’ai décidé de remettre une pièce dans la machine, mais en présentiel cette fois. J’organise donc Faiseuses du Web 2, les 28 & 29 avril 2023 à Dinan ! Au plaisir d’en discuter ensemble 😊🥞

2 commentaires sur cet article

  1. Thomas Parisot, le dimanche 11 décembre 2022 à 18:24

    Yeah ! Rendez-vous en avril, pour une autre conférence qui ne demande pas beaucoup de travail, et avec des gens chouettes et des couloirs (et peut-être pas de salle « tapis des canards »).

  2. Anne-Sophie, le samedi 24 décembre 2022 à 09:18

    Merci pour ton article pleins de pragmatisme .

    J’adore ce genre de retours d’expériences concrets : montrer comment on peut passer d’une idée à la réalisation en faisant des choix pragmatiques. C’est très enpouvoirant et ça ouvre un champ des possibles !

    Je reste impressionnée par le fait que tu aie réussi à organiser ça “seule” (en fait non tu l’explique dans cet article) : chapeau, je garde un excellent souvenir de cette conf (et j’avoue je ne suis pas peu fière d’avoir trouvé le nom )

    Très bonne édition en présentiel en 2023 !